Voie

Voie

Je suis un peu perdue,

Je ne sais où aller.

Mon ami, mon allié,

Montre-moi donc ta vue.

Venu de nulle part,

Personnage incongru,

Peut-être es-tu l'élu,

Où dans ma nuit, un phare ?

Montre-moi, je te suis,

Surtout ne lâche pas,

Je marche dans tes pas,

C'est bien toi qui conduis.

Mon ange aux cheveux noirs,

Continue de m'instruire,

Briser et déconstruire ,

Chaque morceau d'histoire.

Mon ange aux cheveux noirs,

Venu d'une autre vie,

D'une autre galaxie,

Pour briser ma mémoire.

Tu es ici pour moi,

J'aime penser cela.

Tu es, grâce à tes choix,

Et me montres la voie.

Être

Être

Être paraît si simple,

Alors que nous mentons,

Alors que nous jouons,

C'est mon être qui feinte.

C'est décidé, je suis,

J'existe, et mon empreinte,

Libérée des étreintes,

Perdure dans la vie.

Ou alors est-ce un rêve ,

Un espoir infini,

D'être là, qui je suis,

Au milieu d'une grève.

Au moins, avant la fin,

Je voudrais savoir être,

Nue et droite sans maître,

Libre de mon destin.

Le Temps

Le Temps

J'ai un problème avec le Temps.

Il est toujours autoritaire,

M'impose de force ses horaires,

Et me regarde mécontent.

Moi je m'amuse de ses ordres,

Je joue de toutes ses minutes,

Je le défie et le chahute,

Les aiguilles tout en désordre.

De temps en temps je crois gagner,

À ne pas être, au bon moment.

Lui, impassible, rit doucement,

Sa victoire est toute assurée.

17/06/2021

Dédicace à Rewan Hamnouche

Cris

Cris

Ne lisez pas mes mots,

Je n'écris pour personne.

Je ne suis pas mignonne,

Encore moins un cadeau.

Ne lisez pas mes mots,

Qui questionnent la vie,

Qui sont Mélancolie,

Ou plainte d'un chaos.

Ne lisez pas mes mots,

Ils ne sont pas pour vous,

Ils sont comme des coups,

Donnés à mon ego.

Ne lisez pas mes mots,

Ils ne sont que pour moi,

Et peut-être pour toi,

Fillette sans repos.

Serre-moi dans tes bras,

Toi que je ne suis plus,

Montre-moi une issue,

Et fuyons ce combat.

Ne lisez pas mes mots,

La mort est mon amie,

La vie parfois aussi,

Laissez-moi ce fardeau.

Fillette que je fus,

C'est à toi que j'écris,

C'est à toi que je crie,

Ma quête d'absolu.

Cœur

Cœur

Il palpite et combat,

Des milliers de batailles,

Au galop ou au pas,

Il œuvre sans médaille.

Quand parfois il s'emballe,

Il exprime sa joie,

Il est un festival,

D'émotions et d'émois.

Chez moi il court aussi,

Et se tend à souffrir,

Devant le temps qui fuit,

Ou l'absence de rires.

Trop souvent étouffé,

Il explose à tous vents,

Pour tenter d'oublier,

Sa fin et le néant.

Allez, bats donc, mon cœur,

Palpite comme un chant !

Tape et cogne à toute heure,

Montre-moi ton talent.

Années supplémentaires

Années supplémentaires 

Si j'avais le pouvoir,

Si je savais le faire.

Tu ne serais pas ailleurs, 

Cœur paisible, ciel et terre.

Si j'avais le pouvoir,

Si je savais le faire,

Je t'aurais offert vains années,

Vains années sans tes fers.

Vins années bien comptées,

À nous voir, nous parler.

Veines années de liberté,

À nous voir et nous aimer.

Vins années c'est décent,

Juste pour compenser...

Cette enfance si dure et,

Le reste émietté.

Vingt années pour apprendre,

Écouter ta souffrance,

Respecter ton silence,

Je voulais te sauver.

On ne saura jamais,

Si j'avais pu te sauver.

Mais à défaut de cela,.

Et durant tout ce temps,

Comme une balle perdue... 

Mon tir t'aurais visée,

Je t'aurais injecté,

À libération prolongée,

De l'amour concentré.