samedi 12 décembre 2020

Marée haute

Marée haute


Chaque matin je t'observe.
Calme lointaine, hautaine,
Ta position est incertaine.
Imprévisible, tu te réserves.
Chaque matin tu me fascines,
Lente, calme, et silencieuse.
Ou colérique, voire haineuse.
La journée, tu te dessines.
Me laissant là, pétrifiée.
À admirer ta beauté,
Et ta force contenue.
Au mois d'août, ceux qui te connaissent,
Savent bien à quelle vitesse,
Tu te heurtes pour chaque vie.
Chaque vie cachée jusqu'alors.
Bien enterrée, comme un trésor.
Ainsi dressée, furieuse,
Tu la dévoiles.


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