mercredi 15 juillet 2020

Je préfère les mésanges



Je préfère les mésanges.
Mais c'est un étourneau,
Qui fait consciencieusement,
Son beau nid, chaque année.,
Au-dessus de ma chambre.
Je les vois s'affairer,
Préparer le grand jour,
En faisant de ce lieu,
Un beau nid bien douillet.
Je le vois chaque jour,
Et si je le voulais,
Je pourrais le toucher. 
Ces étourneaux ont su où trouver le calme.
Ma vie d'ermite ne leurs a
Visiblement point échappée.
Les voici en sécurité,
Et moi aux aguets.
M'endormant qu'au matin,
Chaque année je l'attends,
L'éclosion de la couvée.
Quel moment merveilleux.
J'entends ce doux vacarme,
Inexistant juste avant. 
Puis j'observe les trajets du parent nourricier,
Pendant que l'autre, bombé,
Monte la garde fragilement.
Ça peut sembler puéril.
De s'émouvoir ainsi,
D'un couple qui se choisit,
Et d'une mise en scène.
Immuable, sempiternelle.
Cette fragilité, ces purs moments de grâce,
Cette vie au présent. 
Nous rappelle notre passage, et la beauté du temps.




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