vendredi 3 juillet 2020

Six heures

Six heures


Il est déjà six heures,
Que la nuit passe vite !
Ce moment de bonheur,
Chaque jour se mérite.
C'est une parenthèse,
Des instants suspendus,
Des secondes où se taisent,
Les bruits et les chahuts.
Ce monde-là m'appartient,
Je m'y sens toute puissante,
Je n'ai plus aucun frein,
Et mon rôle s'invente.
Comme ce silence est bon ! 
Il libère mon âme,
De ses chaînes de plomb.
Ainsi je peux créer,
Exister, voyager.
Et dans la nuit sacrée,
J'existe, en liberté.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire