Pour ma mer
Je ne t'ai pas touchée,
Je ne t'ai pas sentie,
Je ne suis pas emplie,
C'est la première année.
Je n'ai pas mis le pied,
Dans ton bel habit frais,
En pensant sans arrêt,
Qu'il est bon de t'aimer.
C'est le premier été,
C'est ma première fois,
Que je ne touche pas,
Ta fraîcheur habitée.
Tu n'auras pas senti,
Ma peau se contracter,
Et mon corps tout entier,
S'allonger dans ton lit.
Je n'ai pas frissonné,
De ce temps suspendu,
De ce bonheur perdu,
De nos corps fusionnés.
Nourriture sacrée,
De ma vie sans repères,
Tu es comme une mère,
Allaitant l'assoiffée.
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